Et pourtant, ce n’était pas gagné avec une préparation très insuffisante, manque de temps, de motivation...

L’angoisse de la première barrière horaire était réelle et puis voilà, la magie des templiers a de nouveau opéré.

Le départ dans la nuit encore bien sombre, Patou toujours là pour un dernier encouragement, Mireille à mes côtés mais juste pour le départ (elle finira en moins de 12h), la musique, les flambeaux et le top départ.

La magie des grandes distances, se trouver dans une bulle pendant plusieurs heures, avancer quoi qu’il arrive et, en plus, y prendre du plaisir.

Gérer, toujours et ce tracé somptueux au cœur des causses, des rochers où l’on devine les vautours, des villages accrochés, des sous bois magnifiques avec les couleurs de l’automne, une terre rouge et une ambiance irréelle, un soleil qui fait tout étinceler, des gens partout qui nous encouragent, nous portent, nous accompagnent.

Comment ne pas aller au bout !

Et un club en jaune en arrière fond, des sms qui font tellement de bien.

Alors, en dépit de "quelques" douleurs, malgré les doutes, avec des montées d’anthologie et des descentes périlleuses, je suis allée au bout de cette si belle course en me jurant de la refaire avec une tout autre préparation car elle le mérite vraiment.

C’est la magie des templiers qui donne envie de repartir à peine franchie la ligne d’arrivée.